RICARD Frédéric – Le LIVE

Live Décembre 2016

« Je m’étais permis avant cette rencontre d’imposer une condition à Frédéric, qu’il fasse un footing. L’a-t-il fait ?, je voulais lui signifier que, quand la vie nous met à pied (perte du permis) on peut encore courir, se battre. Car Fréderic est au point mort aujourd’hui peut-être. Moi, je l’ai connu à un moment de sa vie bien en action. FLASH BACK : Un jeune St-Amandois, des oncles assistants techniques du crec, un père ancien cycliste. J’avais perçu d’entrée une grande sensibilité et un père investi, trop investi? Scolaire moyen il enchaîne les entraînements pour arriver à gagner la medaillette à l’Insep, une année de J1 qui l’amène dans l’équipe Championne ET recordman de France de poursuite olympique avec Brard, Merciris OUI, MAIS ! à partir de là, le disque se raye…un relais loupé lui interdira de monter sur le podium. Son père décide de «reprendre» son fils pistard pour en faire un routier ; pas de J2 au crec, un décès familial puis le décès de son pote «Lardin». Son père lui interdira même d’aller à l’enterrement. Il viendra avec la peur que son père le sache ! Rien qu’à l’évocation de ces faits, l’émotion, la cicatrice est bien LÀ. Alors Fréderic positive car l’armée, tes délits, tes boulots, ta séparation, la pêche correspondent à ton parcours pour sûrement t’affranchir. Oui nous savons tous que nous sommes utilisés, cependant tu es libre maintenant. Cours seul, souviens toi de ce stage de ski de fond où tu ne voulais pas, tu ne voulais plus et que la suite a montré les bienfaits de ces efforts salutaires. Oui j’ai passé nombre de kilomètres de ski à tes côtés pour que tu ne lâches pas. Je connais le mot sensibilité qui ne veut pas dire faiblesse, tu es en souffrance ET tu as des ressources. Alors FREDERIC je le dis ici, j’aimerais bien des photos, preuves de tes footings sur ton mur. Ainsi tu vas te reconstruire et être à ta place. Merci de ton accueil » Benoît Carré

« Merci pour ton passage Benoît et merci pour les conseils Alain Djouad-Guibert, il faut juste que je retrouve le goût de la victoire. Et au plaisir de vous revoir tous…. ces deux années passées au CREC m’ont beaucoup appris sur la vie en groupe, à apprendre à connaître chacun d’entre vous… il faut que j’oublie les déceptions et maintenant penser à un avenir plus heureux. Fréderic Ricard