Live Novembre 2016
« FRANCK, un crecman qui fait du théâtre, je vais le voir! Je rentre dans la salle. Il est déjà sur scène, allongé comme mort et puis il bouge et parle : monologue sur la société, sur les rapports entre les êtres, sur le sens des gestes, sur le monde du travail, sur les chefs, sur le choix de vivre ou de mourir. A ce moment LÀ, je me dis que la soirée va encore être spéciale. Fin du spectacle, tellement actuel dans ce théâtre contemporain que forcément je suis impatient de connaître son parcours. Comment en est-il arrivé LÀ, en partant de si loin ? Une mère seule dans un quartier difficile, des personnes peu fréquentables, du sport pour être avec les copains. Alors forcément il lui a fallu 2 tentatives pour rentrer au CREC. Ce sportif complexé sera bon camarade, Il ne touchera pas l’Or en cyclisme mais en bijouterie. Il quittera la structure discrètement pour être ensuite sélectionné en Midi-Pyrénées. Et puis il a pris son envol. Il me raconte ses voyages, ses expériences qui l’ont amené vers l’excellence. IL a travaillé chez CHAUMET place Vendôme à transformer l’or en bijoux que les autres porteront. Alors il aurait pu s’en contenter ! Non, il a décidé de se mettre en danger, et d’explorer ses envies profondes. ET une dizaine d’années après, il a de nouveau touché l’or grâce à un Molière collectif. Le voilà maintenant en scène pour essayer de réussir seul en se mettant à nouveau en danger. Et puis parallèlement, il prône le théâtre dans des lieux atypiques comme la prison (se souvient-il ?) il fait des marathons jusqu’aux fractures de fatigue, lui le sportif complexé (se souvient-il ?). Il a un regard sur les gens très juste, sûrement à force de les voir en Face. Alors FRANCK, bravo ! et je suis sûr que ta prise de risque va te faire grandir pour toucher l’OR à nouveau. Car tu es à ta place et garde le sport comme un outil pas comme un but. CHAPEAU l’artiste ! comme quoi le sport cycliste mène à tout, à condition d’en sortir. MERCI ! » Benoît Carré
« Un très bon moment riche et intense en émotions ravi de t’avoir revu Benoît » Franck Jouglas
