CAHIER DES CHARGES

 

MAILLOT DU PROGRAMME « PERSPECTIVE CRECMAN »

Cahier des charges

 

     

LOGO DU PROGRAMME « PERSPECTIVE CRECMAN »

J’ai décider de reprendre l’expression d’un éducateur « SI ON POUVEZ LEUR RENDRE LE SOURIRE ». Ainsi double objectif, rendre le sourire a des jeunes en manque de perspectives et trouver un logo pour le programme qui veut relancer des jeunes.

Donc le cahier des charges est:

  • Un Sourire
  • Une fléche
  • Un logo qui marque

DONC un logo plus lisible plus simple « CRECMAN » avec possibilité d’avoir un numéro, moderne plus marchand. Une nouvelle marque  CRECMAN

 

Réalisation d’une 1ere maquette en interne avec le webmaster (Merci Eric)

on trace les grandes lignes… de la Création d’une structure CREC (centre de recherche et d’expérimentation autour du cyclisme). voir cheminement

 

Couleur « extrait MARQUES ET COULEUR Olivier SAGUEZ .2007»

LE BLANC…il n’y a pas un blanc, mais des blancs. Blanc Kaolin, blanc coquillage, blanc craie. Il existe des pigments blancs, mais teindre en blanc est impossible, il y a des matériaux naturellement blanc, le lin, le coton, la laine, le cuir parfois. Le blanc, c’est la jouissance, l’aube, la pureté. Blanc comme neige, la page blanche, la couleur de la création, tantôt absence de couleurs, il peut signifier la somme des couleurs. Le blanc peut être un vide, un silence ou une élégance dans un océan de couleurs. Comme le noir, un peu de blanc ne nuit jamais il fait chanter les autres couleurs. Avec le noir, il forme un duo inégalé, le Ying et le yang, ils jouent ensemble aux dames, aux échecs, aux jeux de rayures et de hachures. Le blanc, c’est la jeunesse, la promesse de l’aube, le matin blanc. Les habits du candidat étaient blancs d’où sans doute le bac blanc, l’examen blanc. Les draps sont blancs, les nappes des grands restaurants sont blanches. Le blanc est céleste symbole quasi universel de la sagesse blanc comme neige comme blanche neige, forcement.

LE NOIR est chic, comme le smoking, comme le petite robe noire, comme les chaussures noires. C’est pour cela qu’un peu de noir ne nuit jamais, il calme, il est graphique, il fait chanter les autres couleurs, la musique noire. Sur une façade un peu disgracieuse, un peu de noir sur la menuiserie et la serrurerie, et c’est déjà plus chic. Le noir, c’est aussi l’énergie, le café noir, l’érotisme, les sous vêtements noirs. C’est aussi le sport, la technologie, l’industrie, la force. Pour certains, il est le signe d’idées noires, de films noirs, de mystère, d’inconnu, d’obscurité. Le noir absorbe la lumière et ne la rend pas de même façon, selon sa matité ou sa brillance. Il devient l’absence ou la somme des couleurs. Le caviar est noir, la truffe est noire, les chaussettes sont noires. Au XIV eme siècle, des lois obligeaient la population à se vêtir de noir. La teinture est rare et il faut maintenir la vertu, l’austérité. Modestie, humilité, le noir pour la Réforme, deviendra un noir royal et princier. Le noir ne portera le deuil qu’au xvi siècle. Aujourd’hui en occident, dans un monde tout en couleurs, le noir tend à devenir une couleur passe –partout, à l’égal du bleu marine …en plus chic.

LE ROUGE…Il n’y pas un rouge mais des rouges, mais des rouges. Le rouge, c’est le feu, la passion, l’amour, le rouge baiser. C’est le père noël aussi, c’est donc la fête. Le rouge, c’est le sang, la mort et le christ et son sang versé. Mais c’est aussi le diable, le danger, les interdits, le feu rouge, le téléphone rouge de Chamonix, le tapis rouge, le rouge est aux lèvres, il peut être coquin, câlin aussi, comme un poisson rouge, attendrissant comme le petit chaperon. Le rouge clair, éclatant, centrifuge, est diurne. Male, tonique, il incite à l’action. Comme un soleil, son éclat est sur toute chose. Le rouge sombre au contraire est nocturne, femelle, secret et à la limite, centripète, il représente le mystère de la vie. Le rouge est terre, à l’origine la terre était rouge. Le rouge est donc chaud, vivant, force comme le rouge Traralgon. Le rouge est riche de symbolisme, il signale puissance, fertilité, leur exes et leurs dangers aussi. Le rouge force le cohésion du groupe, le chef est rouge, les plumes sont rouges, le drapeau est rouge. Le rouge est une couleur qui fascine surtout, partout et toujours.

L’ORANGE…il n’y a pas un orange mais des oranges. L’orange est énergie, source de vitamine C. Aussi n’est pas un hasard si, dans nos villes et vies modernes, la couleur orange fait son apparition. Les marques utilisent de plus en plus cette couleur peu usuelle, l’orange. Il faut transmettre vitalité ; action, dynamisme, fluidité. L’orange est aussi un point d’équilibre entre le jaune et le rouge, à mi-chemin entre l’amour divin et l’emblème de la luxure. SIONYSOS portait des vêtements oranges. L’orange est par la symbolisme du fruit, image de fécondité. Mais l’orange annonce l’éclipse, le coucher du soleil. L’orange, en outre est industriel, c’est la couleur du minimum, de l’atelier et de l’usine de leur signalétique et de leur graphisme. L’Orange se marrie bien avec le chocolat, ou avec du brun du terre de sienne il s’adoucit, trempé dans des tons savane, brun fauve. L’orange couleur très volcanique est à consommer avec modération sous peine d’excitations intempestives.

LE JAUNE …il n’y a pas un jaune, mais des jaunes. Le jaune est intense, violent. Le jaune est solaire, il est la couleur la plus chaude, la plus expansive, difficile à éteindre, à cadrer, à contrôler. Il est la jeunesse, la force, l’éternité divine, il est la couleur des dieux, selon Fausto Coppi et Bernard Hinault. Pour les grecs, Apollon est jaune d’or, le jaune d’Or est l’attribut des rois, des princes, des empereurs, le jaune est divin. Le jaune est métal, le jaune jaunit, il peut annoncer le déclin, la vieillesse, la mort, comme le feuillage jaune. Le jaune peut-être vif, piquant, comme la moutarde et le Pastis. Le jaune est aussi associé à l’adultère, quand il est attribué au trompé, on parle de jaune cocu. Les portes des traîtres ont souvent été peintes en jaune, le jaune est donc très ambivalent. Il a besoin de se marier a des verts trop froids, des bleus puissants, des marron ambrés ou des gris souris. Il s’équilibre avec le noir, le livre policier, les passages piétons, mais le plus beau des jaunes est à Capri, avec ses citronniers ayant vue sur mer.

LE VERT est campagne, il est dans la nature. Il est chlorophylle ou vitamine. Le vert est une valeur moyenne, médiatrice entre le chaud et le froid. Il rassure, il rafraichit, Le vert est printemps, le vert éveil. Dans l’Islam, il est la couleur de la connaissance, le blanc est l’innocence, le vert lui est la justice. Le vert est a l’académie mais aussi en pharmacie. Le militaire le porte Kaki, le cycliste fluo, le crocodile est vert, certains verts de peur. Le vert est calme, neutre, mais une pointe de jaune, il prend force et devient ensoleillé. Une pointe de bleu, il devient sérieux et réfléchi. Vert clair, il est plus l’indifférence. Vert foncé, il est calme. Le vert apaise la ville, le feu est au vert, les espaces sont verts, la politique se verdit. L’hypertension provoquée par la vie citadine exprime le besoin d’un retour périodique…au vert. On appelle cela se mettre au vert sans doute pour retrouver des idées fraîches.

LE BLEU…il n’y a pas un bleu, mais des bleus. La terre est rouge, mais la planète n’est-elle pas bleue ? « Bleu bleu, le ciel est bleu, bleu, la mer est bleue ». On connait la chanson. Mais dans l’antiquité, pour les grecs, la mer était verte ou brune, l’eau a même été grise, noire chez les Maoris et chez les mayas…Ce n’est qu’au XVème siècle qu’en Occident, on commence à représenter la mer en bleu. Ouf ! Le bleu est la plus profonde des couleurs, c’est le vide, l’immatérialité. L’administration, l’Etat sont souvent bleus. Le bleu est la plus profonde des couleurs, c’est le vide, l’immatérialité. L’administration, l’Etat sont souvent bleus. Le bleu, c’est l’irréalité, la surréalité, c’est clair. Un environnement bleu, calme, apaise ; on peut s’y endormir, le bleu clinique, le bleu nuit. Le bleu est céleste, vérité. Parbleu, sacrebleu, morbleu, peuvent être néanmoins des jurons…très terre à terre. Le bleu a été rare, les pigments difficiles à obtenir. A l’époque médiévale, les vénitiens importent le lapis-lazuli ; c’est le folie bleue, la couleur la plus belle et…la plus chère. OLTRAMARINO , venu d’au-delà des meurs, on le nomme outremer. Le bleu devient royal à la fin du moyen-âge, il évoque la paix, la loyauté, toujours la pureté. L’indogomanie déferle au XIIIème siecle dans toute l’Europe. Aujourd’hui, le bleu devient la couleur préférée. Les casques sont bleus, l’Europe est bleue, même le jean et l’uniforme sont bleus. Le bleu est pacifique, neutre, rassembleur…mais pour tout dire …un peu passe partout.

LE  ROSE… il n’y a pas un rose mais des roses. L e rose est corrida ou Lacroix. Le rosé est pâtisserie, le rose est sucré, macaron, éclaire ou religieuse. Le rose est à la fraise, pour les filles ou les garçons. Le rose est sacré, il se fait rosace dans les églises gothiques et rose des vents, du passage de la rose à la roue. La rose est une fleur, la fleur des fleurs. La couleur est indissociablement liée à la féminité et à la douceur. Le rose vient pourtant au rugby, le rose se masculinise, la chemise peut être portée rose. Le papier rose est administratif, mais le rose reste cosmique, toujours le fleur. LE ROSE EST AUSSI UNE COULEUR DE L’AMOUR ? DU PLAISIR ? DU BONHEUR. La vie est en rose. Le rose est amoureux. Le rose est gourmand, alimentaire, généreux, oncteux, crémeux, tonique et frais, mélangé avec du blanc. Il devient surprenant, doublé avec le noir mat, harmonieux et joyeux, comme en inde, avec de l’orange.

LE VIOLETS…il n’y a pas un violet, mais des violets. A l’origine, le violet est un pourpre, colorant rare et sécrété par un mollusque, puis il deviendra selon la pigmentation ou le mélange, garance, manganèse, ronce. Rare et cher, il séduira les puissants, les empereurs romains, les cardinaux. C’est la couleur de la tempérance, d’une égale proportion entre le bleu réfléchi, lucide, et le rouge impétueux, amour, passion, force. Le violet est symbole d’alchimie. Le violet est l’échange entre la terre et le ciel. Le violet est joueur, il est secret, il est mystère de la réincarnation ou de la transformation. Il est symbole de la mort, non comme état mais comme passage, un demi-deuil en quelque sorte. Le violet se fait obéir, il protège aussi des maladies. Le violet adoucit les enfants qui le portent. Il adoucit les ardeurs du rouge, la tempérance toujours. Le violet est donc raffiné, terriblement anglas. LE VIOLET EST PARFUM, capiteux. Il peut être enivrant. L’encre est violette, l’améthyste est violente, le vin est parfois violet. LE VIOLET se marie facilement au brun, à l’orange, au grège, à l’argent. Il devient royal ou papal ; c’est selon.

LE MARRON…il n’y a pas un marron, mais des marron. Les marrons sont glacés, les marrons sont chauds ! Le marron c’est la terre, le marron c’est le bois, l’arbre, son écorce, ses fruits aussi la châtaigne, le marron, la noisette la noix. Le marron est à l’extérieur, mais il chauffe les intérieurs, il est parquet, lambris, boiseries, commode, table ou chaise ; il est rideau, il joue sur du velours. Il est pierre aussi, terre cuite, pierre de Bourgogne, toujours la terre, le sol. Le marron est masculin, viril même, mais sensuel avec sa pointe de rouge. Il devient mode avec le violet ou avec de l’orange. Le marron peut être brique dans l’atelier et dans la manufacture. Très pâle, il peut être signe de santé, de pieds sur terre, de bon sens. Plus clair, il deviendra beige, il remplace aujourd’hui le gris, en plus chaud. Le marron rassure, le marron respire, le naturel, le cuir, l’odeur du bois, il respire la terre.

LES MULTICOLORES…il n’y a pas un mélange, mais des bons mélanges. La nature toujours! Elle est une source d’inspiration sans fin de mélanges de couleurs hardis, parfois, mais réussis toujours.les pigments étaient rares mais des que l’homme a pu s’en saisir, il a fabrique ses couleurs puis les a mélangées, il les a confrontées, il les a opposées. Aujourd’hui, pratiquement tous les matériaux peuvent etre teints en couleurs, le béton comme le verre, le cuir comme le nylon, le métal comme le corian, le carton comme le papier. L’image est en couleurs, l image offset et l image numérique. L’homme maîtrise tellement les couleurs que nous assistons à une boulimie de couleurs dans tous les domaines : c’est l’effet arlequin. Dans la comédie italienne, l’habit d’arlequin, fait de morceaux de tissus et de couleurs, signifie la confusion des projets, des désirs et des possibles. C’est un individu qui n’a pas réussi à trouver sa personnalité ; c’est toujours vrai pour certaines marques. La difficulté est de créer des harmonies tout en évitant les contrastes hasardeux. Car plus on utilise les couleurs, plus on s’expose au passage d’une harmonie à une …casophonie. C’est l’effet « sapin de Noël » plus il y a de couleurs, plus il es indispensable de définir un fil conducteur : une gamme chromatique, une harmonie(froide, sourde, vive, douce, pastel,…) une couleur dominante (un gris, un noir, un blanc,…) trop de couleurs tuent la couleur. Le mélange des couleurs peut être un don, a défaut d’être une intuition.